Une feuille en coup de vent a disparu

liltitch a écrit:J'aime bien l'idée, j'aime bien la forme un peu longue des vers, j'aimerai, moi qu'un ami rende un hommage comme celui là à mon âme, quand je serai partie.

Pourtant la rime par deux donne parfois des petites faiblesses "L'amie donne ce qu'elle a sans retournement" que je ne comprends pas.

J'ai particulièrement aimé "Pourquoi ne serait-ce pas la folle danse des feuilles qui provoquerait le vent" qui m'a laissée pensive.

Merci pour ce joli texte.

lil

Damy a écrit:C'est curieux comme la musique de ce poème donne envie de danser, d'un pas léger. Une sorte de nique-gigue à la mort...

K-line a écrit:J'aime l'idée de la feuille qui comme l'ami a son cycle de vie au sens réel et aussi au sens figuré. On sent dans ta poésie le souffle de l'affection et aussi de l'éphémère des choses et de la vie. Il y aura toujours ceux et celles qui s'envolent et qui laissent un souvenir impérissables dans nos coeurs.
Merci à toi pour ces belles images...

jo hubert a écrit:Tout léger et dansant comme les feuilles d'arbres ou de papier. Comme la vie, c'est une ronde, un éternel retour, mourir pour mieux renaître sous une autre forme, peut-être.

Babylon5 a écrit:Moi aussi j'aime beaucoup le vent, et l'idée des feuilles qui s'envolent, au gré du vent.
Bravo pour ce beau texte.

maryjo/cyrael a écrit:

feuilles en voltige

en vous lisant je pense à
l'annonce de l'automne
alors que l'été semble s'enfuir
sans vouloir revenir

amicalement

Babylon5 a écrit:Douceur d’automne

J’entends la chanson de l’automne
Entre les arbres qui frissonnent.
Un triste vent vient du Ponant,
Un vent très doux et reposant.

Sur le jardin le soleil luit
Entre deux nuées, à midi.
Je vais, marchant sous l’arc-en-ciel :
Beauté soudaine et sans pareille.

J’y vois un signe merveilleux,
De l’été mort comme un adieu
A mon cœur sourd qui ne croit pas.

J’avancerai à petits pas
Dans la langueur de cet automne
Sur le chemin si monotone.

24 septembre 2010